Mon objectif pour ce voyage était de me limiter entre 80 et 100 km par jour. Je ne voulais pas reproduire les erreurs des précédents voyages : trop longues distances, pas de temps pour les visites ou encore pour les photos.

Au niveau des bagages, voilà ce que j’avais dans mes sacoches

SACOCHE AVD: nourriture et baskets légères pour le soir, 2 chambres à air

SACOCHE AVG: réchaud, cafetière, café, huile, sel, poivre. Gamelle. Papier toilette.

SACOCHE GUIDON: appareil photo.

SACOCHE ARD: rallonge électrique, trousse outils, couverture de sol, passoire Ikea pour les pates, pantalon et guettres pour la pluie, gonfleur rechargeable pour matelat.

SACOCHE ARG: matelat, duvet, lampes frontale et pour la tente, Ipad.

SAC PORTE BAGAGE: vêtements, médicaments, trousse de toilette, divers cables pour (ipad, iphone, etc…)

PARTIE 1

3 mai – Compiègne – Chauffry 90 km

Avec mon fidèle Fahrrad chargé de 30kg départ à 9h direction Chauffry en Seine-et-Marne où je dois passer la soirée en famille. Les photos se répétaient un peu avec des champs et encore des champs en paysage.

4 mai – Chauffry – Sens 90 km

Pour m’orienter j’utilise de Maps.me et Google maps. Ils me guident sur des routes tranquilles et par la même occasion ils me font découvrir de beaux petits villages qui ont du charme même mais éloigné de tout.

Eglise de Montigny-le-Guesdier

Hébergement chez ma maman, le petit lit douillet avec un bon repas et un parfait petit déjeuner pour commencer une nouvelle journée.

5 mai – Sens – Saint-Brisson sur Loire

J’ai été reçu chez d’anciens collègues du Hair Club. J’ai été choyé comme un prince, un bon repas, un bon lit et un bon petit déjeuner. Ils m’avaient même prévu le sandwich pour la route. Ils demeurent en dehors de Gien et nous sommes allés visiter la ville qui n’est pas très grande mais très jolie.

 

6 mai – Saint Brisson – Vatan 112 km

Je quitte mes amis, la journée a été agréable, traversée de la Sologne, longue forêt avec de superbes propriétés heureusement car le reste ce n’est que des champs à perte de vue.

J’ai dormi dans le camping de Vatan, il est très bien, je le conseille au cyclos !

7 mai – Vatan – La Souterraine  110 km

Journée avec des montées bien cassantes et des descentes.

8 mai – La Souterraine – Flavignac 82 km.

Journée longue et épuisante, des montées et encore des montées, à tel point que ma moyenne est passée de 15 km/h à 12.

r9 mai – Flavignac – Saint Astier 92 km

Aujourd’hui après 2h de route j’ai décidé de ne plus me servir de Maps.me ( il aime beaucoup trop les petites routes certes jolies mais il n’y a rien à voir ) et comme mon tel se déchargeait allez savoir pourquoi, je ne pédalais pas assez vite certainement. J’ai décidé de prendre des routes plus grandes pour passer par des petites villes où il y a un peu plus de vie : boulanger, épicerie etc…et des campings un peu partout.

Un peu avant Perigueux la voie verte est superbe, elle longe la rivière l’Isle un coup sur la rive droite, puis gauche et de nouveau droite.

J’y ai rencontré un instituteur très sympa qui m’a guidé pour me mettre sur le bonne voie. Et c’est là que j’ai eu une crevaison vite réparée avec les chambre à air linéaire, et ce monsieur m’a attendu le temps de la réparation.

10 mai – Saint Astier – Fonroque 76 km

Matinée très fraîche départ du camping a 7h30

Après avoir monté une côte infernale (les Pyrénées m’ont paru moins difficile) une photo s’imposait.

Il est vrai que le vin de Monbazillac est bon mais je vous assure que la côte qui part de Bergerac pour atteindre le sommet de Monbazillac est plus cassante pour les jambes surtout avec le vélo chargé.

Sur la route, il était indiqué camping, j’y suis allé. Le propriétaire un peu baba cool était très sympa.

C’est pas le grand luxe mais cela à du charme, il y a des Yourtes, des Cabanes.

Sérieux mise en place des photos et commentaires.

11 mai – Fonroque – Gabarret 100 km

De Fonroque jusqu’à Marmande encore de la côte et après le bonheur relativement plat. De plus a Marmande direction Mont de Marsan une très belle piste cyclable qui a même un souterrain qui passe sous un rond point relativement dangereux, et ensuite une très longue ligne droite qui traverse la forêt.

Un arrêt à Casteljaloux pour me nourrir

 

Et j’ai eu le bonheur de trouver un super camping municipal à Gabarret (je le recommande) mieux que certains à prix excessif, c’est à une trentaine de km de Mont de Marsan.

12 mai –  Gabarret – Monfort en Chalosse 92 km

Journée très dure, la pluie pour ranger la tente et le reste des affaires et sur tout le trajet sans arrêt. Heureusement ma veste de pluie a été efficace, merci Decathlon je ne suis pas mouillé du tout.

La piste verte était un enfer, plein de cailloux, de boue… l’horreur. Je la déconseille, au bout d’une dizaine de km je retourne sur le bitume car ce n’était plus possible de pédaler dessus.

Le camping n’était pas du tout top, le seul point positif c’est qu’ils m’ont laissé me mettre sous un hangar, j’ai pu faire sécher la tente.

13 mai – Monfort en Chalosse – Bidart

Départ assez tôt, profitant d’une accalmie côté météo, qui a durée 20 km jusqu’à Dax. Là j’ai été obligé de m’acheter un téléphone de secours à 35€. Ensuite j’ai eu droit à de la pluie, du vent, des grêlons heureusement jusqu’à Bayonne la piste était belle et pas de côtes.

Mais à partir de là, le vent a soufflé très fort des bourrasques  qui ont faillit me faire tomber plusieurs fois, plus la circulation mais une bande cycliste est là pratiquement partout sur le parcours.

J’avais prévu d’être à Hendaye le soir, mais face à ses conditions météo j’ai choisi un hôtel à Bidart. Monter la tente dans ces conditions était compliqué puisque tout était trempé. Ce qui m’a permis de laver et faire sécher mon linge.

14 mai – Bidart – Hendaye 20km

Visite d’Hendaye- cartes postales  et retour sur St Jean de Luz.

Dernier couché de soleil avant la remontée de la Velodyssée vers la Bretagne

FIN DE LA PREMIÈRE PARTIE 1046 km.