Jour 11 Dimanche 28 mai
Saint-Jean-Pied-de-Port – Pamplone 77 km moyenne 11,80
J’ai tout de suite été dans le vif du sujet quelques kilomètres après Saint-Jean et durant 26 km avec un vent infernal, qui parfois me faisait croire qu’un camion allait me doubler. La montée à 5km/ h maxi, j’ai eu raison de revoir le remplissage des sacoches c’était mieux.
Les 200 derniers mètres tout le monde mettait pied à terre tellement le vent était fort et sur la place impossible de se tenir correctement debout.
Ensuite une descente agréable pratiquement 60 km/h durant 5 km, j’ai eu un tampon sur le passeport au syndicat d’initiative et 2 km plus loin un café, ils m’ont fait un sandwich à l’omelette et jambon énorme avec un coca et café pour 7€.
Ensuite, j’ai eu deux autres cols dont un de 17 km mais aussi dur que celui de Roncevaux puis le calme jusqu’à Pamplone.
Je n’ai pas trouvé de camping et le guide « miam miam dodo » indiquait une auberge pour ceux de Compostelle, très clean à 18€ la nuit.
J’ai rencontré des gens très sympas dans le hall, un belge et sa fille avec qui nous avons fait causette.

haut des col de Roncevaux

stèle de Ronceaux

petite idée de la grimpette

chapelle en haut de Roncevaux

rencontre avec des Hollandaises

petit col sympathique

plus court mais bien raide

vu d’en haut

ils avaient mal aux pieds

cathédrale de pamplone

intérieur

tombeau

les occupants du tombeau

le Gite

mon lit

rue de Pamplone

Jour 12 lundi 29 mai
Pamplone – Lizarra/ESTELLA 75 km moyenne 11
Tout avait bien commencé mais au bout de 30 minutes, j’ai eu droit à une pluie terrible. J’ai du m’arrêter pour mettre le blouson de pluie en haut d’une côte. Puis j’ai perdu de vue deux cyclistes qui étaient devant moi. Puis je n’ai pas fait attention, j’ai oublié de tourner à droite et je me suis retrouvé à faire 20 km de plus.
Pause casse croute à 12h30 sandwich jambon fromage, coca et café pour 6,50€.
En sortant la pluie avait cessé mais j’avais enfilé un collant et des gants chauds car je commençais à geler.
Pendant cette étape, j’ai eu une succession de grimpette dont trois sévères, 8% pour la première sur 7 km, une deuxième dans le même style, la 3ème 10% elle n’en finissait pas.
Les trois pratiquement à vitesse 1 sur le rohloff pour ceux qui connaissent.
À 16h je décide de me trouver un hôtel ou un gite, je n’avais pas envie de monter ma tente, plus envie de galérer. J’ai trouvé un B&B Lidzu très très clean pour 45€ incluant le petit dejeuner, je vous le recommande.
Pour bien terminer cette journée : une bonne douche, un petit repas et au lit. ÉPUISÉ…..

Faut garder le moral

malgré la pluie belle vue quand même

Je n’ai pris beaucoup de photos à cause de la galère.

Jour 13 mardi 30 mai
Lizarra/Estella – Santa domingo de la Calzada 100km moyenne 12
Super nuit chez BB Lidzu avec un petit déjeuner sympa, tomate pimenté avec pain et huile d’olive, omelette avec jambon, pain beurre, confiture, gâteau quatre quart, jus d’orange et café. Vraiment une super adresse.
J’ai fait la connaissance d’un couple belge d’Anvers avec VAE, ils étaient passés chez moi à Compiègne quelques mois plus tôt.
A peine sorti de chez Lidzu, tout de suite une grimpette au moins pendant une heure et très peu de repos avant d’en attaquer une autre.
La descente sur Logrono une jouissance, sandwich coca et je fais connaissance d’une chinoise sympa qui s’installe avec moi en terrasse.
Je repars en suivant bien les signaux au sol de Compostelle. Un employé de la ville au moment où j’allais prendre la route m’indique une autre route c’est a dire le chemin des marcheurs et là l’enfer pendant 10 km mais ça m’a permis de valider mon passeport et de m’acheter une bouteille d’eau à des grands-mères qui habitent sur le chemin et qui font leur business. Ensuite je rencontre un groupe de Montpellier qui me tire le portrait et je repars pour de nouvelles bosses jusqu’a destination.
Je sors mon « miam miam dodo » et je trouve un hôtel pas cher, le temps se couvrait et je n’avais pas envie de monter ma tente trop dégoûté, et en plus il fallait que je lave du linge. Je me suis fait un petit resto puis une ballade dans la ville. J’ai écrit mon petit rapport et j’ai envoyé quelques photos à mon Community manager (ma fille) !

le petit dej

arrivée a Logrono

ma chinoise

deux filles qui me prennent en photo

des pellerins au loin

le chemin marcheurs


Jour 14 mercredi 31 mai
Santa Domingo de la Calzada – Tardajos 85km Moy 15,05
La moyenne a remonté grâce au 40 derniers km pratiquement plat.
Départ assez tard 8h30 en plus il faisait froid, la polaire et le coupe vent n’étaient pas de trop.
Sur la route j’ai rencontré un couple d’anglais sympa, ils allaient plus vite que moi ainsi qu’un italien, mais plusieurs fois je les retrouvais derrière moi.
Je me demandais par où ils passaient MYSTÈRE.
A 11h30 je me suis arrêté pour manger et j’ai bien fait, dans un petit bar typique j’ai eu un sandwich très très bon avec coca et café pour 5€.
Puis 7 km de côtes je ne sais pas le % mais je suis monté à 1150m. Avec des camions sans arrêt, il faut serrer les fesses malgré une bande type piste cyclable mais sur les côtés des caniveaux qui te font peur, tu te dis, si je me ramasse…plus de visage.
Après une belle descente jusqu’a Burgos où la j’ai suivi des italiens…erreur ils m’ont semé et j’ai fait un détour qui m’a permis d’éviter Burgos, je me suis retrouvé pendant plusieurs km sur le chemin des piétons, j’avais peur pour mes pneus, de la caillasse, heureux quand j’ai retrouvé ma N120. Sur le chemin en parallèle les secours étaient avec une marcheuse qui avait du chuter car il lui bandait le bras.
A l’entrée de Tardajos le « miam miam dodo » indiquait un hôtel à 35€,  ce dernier avait une chambre. La chambre, le repas du soir et le petit déj pour 49€. La chambre était super bien et j’avais un abri pour Fahrrad.

Jour 15 Jeudi 1 juin
Tardajos – Carrion de Los Condes 94 km moyenne 16,18
Étape sans trop de difficultés, quelques bosses dont une bien raide pour arriver sur un plateau avec une vue immense et rien a l’horizon.
J’ai croisé beaucoup de marcheurs. La ville où je dors n’est pas très grande mais sympa.
Rencontre avec 2 allemands sympas

   

Jour 16 vendredi 2 juin
Carrion de Los Condes – Villadangos Del Paramo 126 km Moyenne 16
Étape pas trop difficile, quelques bosses mais pas bien méchantes.
Au départ j’ai suivi tout le monde et j’ai pris le chemin traditionnel pendant 17 km (une horreur).
Les pneus n’aimaient pas trop, et j’ai failli tombé plusieurs fois sur des passages très gravillonnés.
Et pendant 50 km je n’ai pas vu d’épicerie pour prendre de l’eau, celle que j’avais était du robinet donc pas bonne. Le midi j’ai mangé une Tortilla  et un petit sandwich un café et un coca pour 4€20.

La traversée de Leon n’a pas été difficile mais je ne m’y suis pas attardé c’est une grande ville.
Il y en a beaucoup de voitures et ils ne font pas de cadeaux aux cyclistes, il faut être vigilants.
Arrivé à Villadangos, mon « miam miam dodo » et hop un hôtel nickel.
Douche, sieste, repas et compte rendu.
Après dodo demain il y a un col de 1500m.

Couple d’allemands prise mutuelle de photos

Jour 17 Samedi 3 juin
Villadangos Del paramo- Cacabelos 105 km Moy 14,5
Après une bonne nuit et un bon petit déjeuner.
Les festivités commencent une petite montée de 27 km avec un vent de face ma vitesse de pointe à peu près 5 ou 6 km/h, la descente qui pour moi devait faire 30 km/h et bien non, il y a bien eu 10 km rapide mais le vent freinait et avec un polaire plus mon coupe vent j’avais froid. La descente était agrémentée de bosses. Pas un restaurant ou café j’ai mangé à Ponfedara et ensuite j’ai trouvé un hôtel à 8 km et bien rien j’ai du faire 8 km de plus et enfin c’était bon.
Douche, repas et rapport et maintenant au lit tranquille. C’était une étape difficile avec le froid et le vent.

 

Jour 18 Dimanche 4 juin
Cacabelos – Sarria 85,700 moyenne 11,70
Départ à 7h15 avec une petite montée, ensuite relax jusqu’à Villafranca del Bierzo.
A partir de là ça monte doucement (vitesse 8,9 parfois 7 sur le rohloff) pendant 20 km et ensuite ça grimpe sans faux plat jusqu’à 1200m, descente 2 km puis remontée à 1300m avec une descente,
montée sans arrêt et nouvelle montée 1335m, obliger de se couvrir polaire et coupe vent et gants hiver tellement il faisait froid et en plus du brouillard.
Casse croute à Tricastela, la dame du bar donnait aux cyclos un journal pour le ventre.
Descentes et montées successives, dont une belle descente faite avec un couple allemand a plus de 50km/h et enfin Sarria ou j’ai trouvé tout de suite un hôtel que je vous recommande, le patron dresse une table unique pour le repas ce qui est très convivial, vin et digestif, chaud pour aller au lit.
Demain normalement c’est la dernière étape mais j’arrêterai avant Compostelle pour un hébergement et pour que ma mère qui vienne me chercher.
Je ferai au petit matin le reste jusqu’à Compostelle mais sans bagages.
Vélo léger pour finir.

Rencontre avec un espagnol sympa

  

           

Jour 19 lundi 5 juin
Sarria – Arzua 85 km Moyenne 12,21
Levé tard avec la soirée de la veille très festive.
J’ai eu des montées et des descentes toute la journée. Et en plus le vent violent était de la partie. Même en descente il arrivait à freiner le vélo. J’ai fait la rencontre d’un couple, elle Suisse et lui Italien, avec qui j’ai partagé le moment de repas, ils étaient très sympa tous les deux.
Arrivé au environ du lieu difficile à trouver mais je vous le recommande. Je vais y rester 3 jours pour me poser en attendant ma mère et Isabelle qui viennent me récupérer.
Demain matin j’irai à Compostelle faire signer mon Credencial et avoir mon diplôme.
Ça me fera mes 90 km en plus mais sans bagages ce qui va me changer.

     

 

    

Jour 20 Arzua – Santiago de compostelle
Ce matin 45 km pour aller à Compostelle un peu galère pour trouver l’endroit ou valider le Crédential, mais j’ai trouvé par pur hasard 33 Rua das Galeras.
1h30 d’attente et enfin le certificat. Il y avait une bonne ambiance, j’ai pris quelques photos devant le panneau Santiago et à la sortie avec le diplômé. Ensuite un petit creux à combler et retour à l’auberge 50 km.
En tout 2017 km pour atteindre Santiago plus 50 de retour soit 2067 km

repas du soir

  

   

Fahrrad a nu

    
Rencontre avec Evelyne qui venait de Valence et qui se rendait à Lisbonne en passant par Compostelle